Pourquoi la France n’utilise-t-elle pas l’eau de mer pour la transformer en eau potable ?

Après le succès d’Emmanuelle avec son Histoire d’O, le super plouf d’Emmanuel avec son histoire d’eau… de mer !

Qui, surtout nos télés d’État, ne nous serine pas avec la sécheresse qui touche de plus en plus de régions françaises. Outre que ce genre de mauvaise nouvelle est à ajouter à la liste de celles, parfois dramatiques, qui émaillent la vie d’un certain Emmanuel depuis ses 16 ans, pour quelles raisons ne désalinisons-nous pas l’eau de mer à foison autour du tous les territoires français ? Cela alors que la France dispose de 18 450 km de rivages maritimes ! 5 853 km pour le seul hexagone et donc 12 597 km, excusez du peu, grâce à nos territoires ultramarins… -anciens DOM TOM devenus DROM-COM : les Départements et Régions d’Outre-Mer et les Collectivités d’Outre-Mer.

La France possède d’ailleurs, grâce aux ultramarins, la 1ère Zone Economique Exclusive (ZEE) du… monde ! Cela avec 11 696 000 km2 devant les… Etats-Unis, 11 351 000 km2 ! Alors pourquoi la France n’utilise-t-elle pas l’eau de mer pour la transformer en eau potable ? Tout simplement, ou plutôt tout bêtement, parce que, de nos jours, seuls les écolos trouvent l’oreille de nos dirigeants !
Ces écolos que j’appellerais plutôt « éco-rigolos » ou « éco-illogiques » voire « éco-terroristes » (puisqu’il arrive parfois à certains d’entre eux d’aller jusqu’à, comme le définit le Nouveau Petit Robert, « l’emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique ») dans la mesure où tout est bon, pour eux, pour détruire des secteurs entiers de notre économie ! Voyez la filière bois, des forêts au papier qu’ils veulent supprimer ! Ou les avions, de l’industrie aéronautique aux voyagistes en passant par les pilotes et hôtesses -qu’ils veulent mettre dans les… trains ???- avec le souhait aberrant d’un « intellectuel psychiatriquement atteint », de n’autoriser que 4 vols dans toute une vie alors que, lui, a dû en faire des centaines ! Voilà qui sont ces hommes et… ces femmes qui, par leurs idées, empêchent nos dirigeants politiques français lâches de dire « non » à ces prétendus « bienpensants » !

Alors que les idées de certains d’entre eux relèvent plus du secteur médical que susceptibles d’améliorer nos vies de chaque jour…

Alors que, depuis le début du siècle, les usines de dessalement voient le jour sur tout le pourtour méditerranéen notamment en Espagne, en Italie, en Grèce, mais aussi dans des pays pourtant souvent moins riches que nous, tels certains en Afrique du Nord ! Qu’ont-ils de plus que nous tous ces pays ? Pas une autre mer puisque l’une des nôtres, c’est aussi la Méditerranée. La différence vient peut-être, non de ce qu’ils ont, mais plutôt de ce qu’ils N’ont PAS ? À savoir des « écolobotomisés » de la partie droite de leur cerveau et ne pensant qu’« À GAUCHE TOUTE ! » pour notre malheur… Mais des « écolobbyistes » qui bénéficient de l’écoute tremblante de nos dirigeants.

Et même si oui, « c’est plus cher ! »… Ou encore si oui, « oh, les effets de serre ! » Et alors ?
Un professionnel en ce domaine, Mihai Barboiu, directeur de recherche au CNRS et membre de l’Institut Européen des Membranes à Montpellier, estime que l’opération de dessalement est « une solution viable. » Et il semble regretter qu’aucune grande usine de désalinisation n’ait vu le jour en France. Pourquoi ? Parce que nos responsables ont tellement peur de cette fausse « bienpensance écologicon…sternante » que la France, 1ère puissance économique maritime mondiale, n’a que quelques modestes unités de dessalement en Corse et sur certaines -ah, pas toutes surtout !- îles bretonnes. Et devinez pour quelle raison essentielle et des plus réduites ? Pour quelques mois par an afin d’alimenter les… touristes de l’été ! Quelle performance technique française ! La puissance maritime mondiale n’ose pas provoquer les « Zérocol’eau » !

Où est (encore une fois !) le Général de Gaulle qui, si ces « écologivrés » avaient été là lors de son intronisation en 1958, leur aurait certainement et fermement répondu :
« Non ! Je n’arrêterai pas la construction du paquebot France…
(Début de sa construction le 7 octobre 1957 alors que Charles de Gaulle n’est arrivé à l’Elysée qu’après le 13 mai 1958. Le France a été baptisé le 11 mai 1960 par Mme de Gaulle) : non, je ne prendrai pas cette décision parce que vous regrettez, par simple idéologie, que notre fleuron de notre Marine soit équipé d’un système qui désalinise l’eau de mer en eau douce pour ses 2 032 passagers et 1 100 membres d’équipage pour ses traversées record de l’Atlantique en 5 jours ! La séance est terminée ! Au revoir, messieurs, je ne vous raccompagne pas ! ».

Ce que n’oseront jamais faire nos actuels dirigeants ! Et, de ce fait, la France est une exception dans le domaine du dessalement de l’eau parmi les nombreux pays méditerranéens !

Et tout le monde le sait : les Israéliens, eux, sont à la pointe en ce domaine ! Leur but est de n’alimenter toute leur population qu’avec de l’eau de mer adoucie ! Et ils ne sont pas les seuls : l’Afrique du Sud et nombre d’autres pays africains mais aussi en Asie ont eux aussi expérimenté cette solution. Une entreprise française est d’ailleurs à la pointe de cette technique : VEOLIA qui fait savoir que…
« avec plus de 50 ans d’expérience, et fort de nos technologies et de notre savoir-faire en dessalement, nous accompagnons les municipalités et les industriels du monde entier dans la mise en œuvre de leurs stratégies de dessalement. De la spécification des paramètres (…) à la mise en œuvre des technologies, nous avons développé des solutions de dessalement efficaces et rentables basées sur des technologies avancées au profit de nos clients. »
Mais voilà, ce que « le » FRANCE de 1960 pouvait faire -il y a donc plus de 60 ans !-, « la » FRANCE de 2023 ne peut ou plus exactement est empêchée de le faire à cause de l’idéologie des « écolock-outistes » !!!
La raison ? Tout simplement suite à l’infiltration, au noyautage, à l’entrisme de ces « zécol’occupants » ! En effet, les écolos politiques, arrière-petits-enfants de « soixant’huit’attardés », nostalgiques adorateurs des révolutions marxistes, bolcheviques, castristes, voire maoïstes ou khmères très rouges, sont passés par là…
Et alors que nous étions parmi les précurseurs en ce domaine du dessalement marin avec le regretté paquebot France qui n’emportait pas une seule goutte d’eau douce pour ses passagers ! En effet, ce n’était pas hier, ni avant-hier, ni la semaine dernière, ni l’an dernier, c’était il y a plus de 60 ans !
Quelle était cette innovation technique qui lui permettait de ne pas embarquer des tonnes d’eau douce en bouteilles avant sa traversée de l’Atlantique ? Tout « simplement » parce qu’il était équipé d’un système qui dessalait l’eau de mer qu’aujourd’hui les « zintellos-illogiques » feraient supprimer ! Un système à filtrages multiples pouvant fournir chaque jour de la traversée l’eau douce nécessaire à désaltérer mais aussi aux soins corporels -donc pour la boisson, les préparations culinaires ainsi qu’aux douches !- au profit des 3 132 personnes se trouvant à bord !

Manche, Atlantique, Méditerranée sans oublier nos compatriotes ultramarins sur quasiment toutes les mers du globe… et nous pourrions vendre de l’eau douce à nos voisins européens ou à partir de certaines îles !
Il est même possible, sans des équipements « coûteux », de réalimenter des nappes phréatiques si les couches -se trouvant entre elles et la surface- comprennent une certaine épaisseur de charbons, matériaux idéaux pour filtrer de l’eau en surface même impropre à la consommation tel le lisier !

Autre utilisation possible de l’eau de mer sans cette fois la dessaler : nous pourrions à moindres frais, récupérer, dans les fonds de notre littoral de l’eau de mer, avec des canalisations résistant au sel marin, pour les piscines et les toilettes voire des « bassines » ! Celles-ci pourraient servir, entre autres, aux sapeurs- pompiers ! Voire alimenter des Canadairs dès leurs pistes d’envol sans avoir à réaliser des remplissages dangereux directement en mer !
 Cela d’autant que, selon le principe des vases communicants (découvert sous la Rome antique !), inutile d’utiliser des pompes : en enterrant ces canalisations tout juste sous le niveau des mers, l’eau aboutira, sans aucune pompe, dans toutes les plaines françaises. Mais même pour cette récupération, les « éco-loopings » exerceront une pirouette pour déclarer « scandaleux de récupérer le surplus d’eau dû à la fonte des glaces des pôles ! »
Moi qui ai l’idée de proposer -sérieusement- un vaste plan d’irrigation par les océans du Sahara et de toutes les régions manquant d’eau en Afrique mais aussi en Amérique du sud ! À coup sûr, pour m’en dissuader, se mobiliserait une armée d’ « éco’logorrhéiques » !

Jacques MARTINEZ
journaliste, ancien de RTL, l’AFP, Le Figaro, Le Parisien…