Fabuleuse dictature macronienne…
Ainsi donc en ce lundi où l’on nous rappelait dans la presse qu’Engie allait faire exploser les prix du gaz – et ça n’a pas tardé, on me propose sur le champ d’augmenter ma mensualité de 100 € par mois pour tenir compte de la fin du bouclier tarifaire – la subtilissime Bachelot fait la une des quotidiens grassement subventionnés pour clamer haut et fort :
Roselyne Bachelot : «Tout le monde est d’accord pour une troisième candidature d’Emmanuel Macron»
Tu l’as dit, bouffie !
Ah, ça, ça a le sens de la nuance… tout le monde, sans exception aucune. Comme une évidence, Macron serait le messie tant attendu 4 ans avant le prochain scrutin présidentiel.
Non mais je rêve ! On continue à se faire plumer et elle croit que ça nous plaît ?
Il nous a engagé dans une guerre qui nous coûte la peau du dos, son ministre Le Maire qui trouve le temps d’écrire un livre pornographique se vante qu’on ne retrouvera jamais un niveau bas d’inflation et on devrait se dire satisfaits ?
Plus c’est gros, plus ça passe.
On imagine que Bachelot est télécommandée par Macron dans cette affaire. Il l’a faite ministre pendant deux ans, elle en garde peut-être encore le goût en bouche et Narquin rêve d’un nouveau maroquin où elle pourra pavaner en tailleur rose fluo.
La pharmacienne retraitée n’est pas à cours de rhétorique pour nous faire avaler la ciguë : “Tout le monde peut se retrouver dans cette proposition de Richard Ferrand, qui n’a pas pour but d’offrir un troisième mandat à Emmanuel Macron, mais une troisième candidature», a soutenu Roselyne Bachelot”.
Les précédents sont fameux. Tout amateur d’Histoire, de droit constitutionnel et de science politique sent le coup venir.
L’ennemi juré de Victor Hugo, Napoléon III, “Napoléon le Petit” avait déjà eu l’idée de se maintenir au pouvoir au-delà du temps imparti.
Par le coup d’État du 2 décembre 1851, en violation de la légitimité constitutionnelle, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la Deuxième République française depuis trois ans, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdisait de se représenter.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_d%27%C3%89tat_du_2_d%C3%A9cembre_1851
Toute ressemblance avec Macron le Petit est fortuite…
On sentait déjà venir à l’époque du Covid le risque que l’intéressé reste au pouvoir en n’organisant pas d’élection, sous prétexte de guerre sanitaire.
Cette façon de dire 4 ans à l’avance que tout le monde serait satisfait de Macron au moment même où il nous poignarde en laissant les consommateurs de gaz dans la détresse restera dans les annales… Comme une façon de dire aux citoyens qu’il serait anormal qu’ils soient mécontents, que leur cas serait isolé ?
Ils ont bien préparé leur coup pour puiser dans les économies des Français, devenus plus regardants à la dépense depuis le Covid, préférant garder de l’argent pour anticiper les coups durs de l’avenir, quand ils le peuvent.
Ils savent que jamais les Français n’ont eu autant d’argent sur leurs comptes d’épargne et sont bien décidés à s’en emparer.
Alors, coup de com’ pour faire diversion, ou réelle intention de modifier la Constitution ?
Là encore, Macron le va-t-en guerre, qui se croit un nouveau Scipion l’Africain, regarde du côté de l’Afrique, si beau modèle pour les Français à ses yeux.
C’est que là-bas, on se la joue bananiers et on adore modifier la Constitution pour rester au pouvoir…
Ainsi fit Paul Kagame en 2015 pour se représenter.
Les Rwandais avaient été appelés à se prononcer par référendum pour permettre à Kagame au pouvoir depuis juillet 1994, de rester potentiellement en place jusqu’en 2034.
(…) Après le Burundi et le Congo Brazzaville cette année, le Rwanda a donc entrepris de réformer sa Constitution afin de permettre à Paul Kagame de se présenter, une nouvelle fois, en 2017.
“En raison de l’autoritarisme du régime et de la faiblesse de l’opposition, aucun observateur n’imagine que le résultat du référendum du 18 décembre ne soit contraire aux intérêts de Paul Kagame” écrivait “La Croix”. Et c’est bien ce qui s’est passé…
Et de poursuivre :
“Comment cette réforme est-elle jugée par la Communauté internationale ?
Personne n’est sérieusement dupe de la manœuvre rwandaise. Mardi 8 décembre, l’ambassadeur américain à l’ONU, Samantha Power, a déclaré : « Nous souhaitons que le président Kagame se retire à la fin de son mandat » avant de l’appeler à « tenir sa promesse… (de) laisser une nouvelle génération de dirigeants conduire le pays lors d’une nouvelle phase ».
Les États-Unis avaient déjà condamné, la semaine précédente, la décision de réformer la Constitution du parlement rwandais et avaient menacé de revoir ses liens avec Kigali, si Paul Kagame se maintenait au pouvoir après 2017.
Début décembre, l’Union européenne avait mis en doute la « crédibilité » d’une réforme constitutionnelle menée dans l’intérêt d’un « individu seulement »”.
Ainsi donc Macron ferait ce que les donneurs de leçon européistes, atlantistes, mondialistes désapprouvent… fais ce que je dis, pas ce que je fais !
Que du beau monde comme exemple pour Manu…
En 2008, Bouteflika fit modifier la Constitution pour briguer un 3ème mandat.
On comprend mieux pourquoi il prône la repentance à l’égard de l’Algérie présentée comme un modèle…
Ainsi fit encore Paul Biya au Cameroun, pour prolonger ses 26 ans à la tête de son pays…
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Macron se verrait bien président africain. On le savait déjà, son entourage confirme.
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