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Éric Zemmour et son équipe s’apprêtaient à monter dans un train, gare d’Austerlitz, pour rallier Limoges afin de participer à une soirée dédicace que chacun espérait plus apaisée qu’à Brest. En effet, quelques jours auparavant, la réunion Reconquête en terre bretonne avait fait l’objet d’une violente attaque de la part de plusieurs dizaines d’antifas.

Las. À peine arrivent-ils sur le quai qu’un individu se met à hurler à l’adresse d’Éric Zemmour : « Tu prends le train pour Auschwitz ? » ou encore « Je ne savais pas que c’était le train pour Dachau ! » Des saillies assez immondes dont il est permis de penser qu’elles sont en lien avec la religion juive du destinataire de ces insultes. À l’arrivée, l’homme réitère ses insultes… « On a vu les policiers limougeauds l’interpeller et le menotter », se remémore Diane Ouvry. L’attachée de presse de Reconquête rapporte qu’elle n’avait pas la moindre idée de la qualité de cet individu au moment des faits.

La magie des réseaux sociaux a ensuite fait son œuvre. Hier, la patronne de la CGT, Sophie Binet, tweetait : « Frédéric Tronche, militant CGT cheminot et responsable de l’UGICT (la section ingénieurs, cadres techniques du syndicat [NDLA], croise Éric Zemmour dans le train pour Limoges. Il interroge le contrôleur pour savoir si le train ne va pas à Vichy . Résultat : il est en GAV depuis 14 h 30, accusé… d’antisémitisme. Tout va bien. » Un rapport des faits assez biaisé qui transforme l’insulte antisémite en revendication antiraciste. Le tweet de Sophie Binet a immédiatement provoqué des réactions politiques. À commencer par le député LFI Thomas Portes, qui a immédiatement réagi : « Soutien à mon camarade Frédéric Tronche, cheminot et militant de la CGT. Alors que le raciste Zemmour se trouvait dans le même train que lui, il demande au conducteur si la destination est “Vichy”. Pour cela, il est en GAV et on l’accuse d’antisémitisme. Honteux. » Sa collègue Manon Meunier a également tweeté son soutien… avant de supprimer son message en s’apercevant de la réalité des accusations.

Car, heureusement pour la vérité et malheureusement pour la gauche, le camarade Tronche avait posté sur Facebook son exploit ! « Zemmour dans mon train. Je vérifie qu’il aille bien à Limoges, peur qu’il aille en Pologne… » Une allusion que d’aucuns relient sans difficulté aux camps d’exterminations nazis. À l’heure où sont écrites ces lignes, ni Sophie Binet, ni Thomas Portes n’ont retiré leur soutien à Frédéric Tronche.

Silence et mensonge assumé à gauche !

« Abracadabra, la zemmosphère tente de transformer une réaction antifasciste en insulte antisémite. Sur un malentendu, ça peut marcher… » Le tweet de Daniel Schneidermann vaut le détour. Pour l’emblématique patron du navire gauchiste « Arrêt sur images », l’accusation est montée de toutes pièces. Peu importent les dizaines de témoins, policiers compris, qui ont entendu les injures proférées par M. Tronche. Comme si; dans le logiciel de Schneidermann, on ne pouvait être victime de racisme lorsqu’on est de droite. On observera le silence lourd des habituelles associations antiracistes… À l’exception notable de la LICRA qui, dans une série de trois tweets plus tortueux que le labyrinthe du Minotaure, ont réagi à la publication Facebook de M. Tronche : « On essaie vainement de comprendre le sens de ce curieux message. On se demande si l’auteur vise Éric Zemmour pour son ascendance juive ou s’il vise le polémiste révisionniste, selon lequel le maréchal Pétain a “sauvé” les “juifs français”. » Un message qui laisserait presque penser que l’antisémitisme est toléré lorsqu’il émane de la gauche. Du côté du siège de la CGT, on nous a déclaré ne pas vouloir communiquer davantage. Ni excuse, ni rétropédalage, ni suppression. Mais qui sera surpris ?

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