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À partir d’aujourd’hui, les soignants non vaccinés contre le covid n’ont plus le droit de travailler.

J’ai une pensée particulière pour ces 300’000 médecins, infirmières et autres membres du personnel médical qui risquent de se retrouver sans emploi pour une durée indéterminée[1].

Bravo à vous pour votre courage ! Bravo d’avoir refusé ce chantage honteux, quitte à perdre votre travail et votre salaire pour défendre la liberté vaccinale.

C’est un jour sombre pour le monde de la santé. Mais grâce à votre détermination, c’est le début d’un bras de fer que le gouvernement ne pourra pas soutenir longtemps.

La France peut-elle vraiment se payer le luxe d’exclure 300’000 soignants en pleine crise sanitaire ?

La piètre qualité du système de santé en France n’est un secret pour personne.

Pour rappel, en avril 2019, bien avant la crise du covid, les services d’urgence avaient fait grève dans toute la France pour dénoncer des conditions de travail insupportables[2].

Notamment en cause, « le manque d’effectif dû à une réduction des coûts depuis plusieurs années »[3]

Rebelote en novembre 2019, quand des milliers de soignants en colère manifestent dans la rue pour dénoncer « la crise dans laquelle s’enfonce l’hôpital public. »[4]

Les médecins et infirmiers sont à bout. Ils se plaignent de prendre en charge de plus en plus de monde avec de moins en moins de moyens : personnel réduit, moins de lits dans les hôpitaux, salaires trop bas, stress et parfois même violences[5]

En 20 ans, 100’000 lits auraient été fermés en France dans le but de faire des économies, alors que la population ne cesse d’augmenter[6].

En 2019, malgré les SOS des soignants, les autorités n’ont rien fait. Pire, 3’900 lits ont encore été fermés[7].

La situation était donc déjà catastrophique bien avant l’arrivée du covid. Et la vaccination obligatoire ne va pas arranger les choses…

De héros de la nation à persona non grata

En mars 2020, lors d’une visite à Mulhouse, Emmanuel Macron avait promis un « plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières dans l’hôpital . »[8]

Sauf que rien n’a changé depuis…

Depuis le début de l’année, de nombreux soignants ont décidé de jeter l’éponge, épuisés par leur travail et par le manque de reconnaissance du gouvernement.

En juillet, avant l’obligation vaccinale, Bruno Megarbanne, chef du service de réanimation à l’hôpital Lariboisière à Paris s’en inquiétait déjà : « Dans mon service, 40 % du personnel infirmier m’a donné sa décision de quitter le service entre septembre et décembre prochain. »[9]

Malgré cela, nos autorités n’ont aucun scrupule à exclure 300’000 nouveaux soignants des centres de soins.

Cette obligation est à la fois tragique et inquiétante :

  • Elle fragilise davantage un système de soin au bord de l’implosion : en EHPAD, 15 % du personnel risque d’être suspendu, et jusqu’à 30 % dans certains établissements, alors que ceux-ci sont déjà en sous-effectifs[10]… Les hôpitaux sont forcés de déprogrammer certaines interventions, comme au CHU Montélimar, où 150 patients sont privés d’opération faute d’anesthésiste[11].
  • Elle met la responsabilité de l’épidémie sur le dos des soignants, alors qu’ils se démènent comme des héros depuis un an et demi pour prendre en charge les malades du covid. Après tout ce qu’ils ont fait pour nous, quelle belle manière de les récompenser !
  • Et surtout, elle ne se justifie pas : les normes d’hygiène sont très élevées dans les hôpitaux et les mesures scrupuleusement respectées. Par ailleurs, les dernières recherches ont montré que la vaccination ne réduisait pas la transmission du virus, comme je l’ai expliqué dans une précédente lettre.

Souvenez-vous le 21 juillet dernier, avec quel mépris Olivier Véran avait traité les soignants qui refusaient la vaccination : « Ce n’est pas parce que vous voyez un infirmier ou une aide-soignante qui fait une vidéo pour dire, en pleurant, qu’elle va quitter son boulot parce que le vaccin, elle en a peur, que ça veut dire que c’est un mouvement collectif. Il n’y a pas de départs et ça n’a pas été le cas dans les autres pays qui, autour de nous, ont fait la vaccination obligatoire des soignants. »[12]

Aujourd’hui, vous êtes plus de 300’000 soignants dans toute la France à donner tort au ministre de la Santé.

J’espère de tout cœur que votre démarche aidera à freiner la folie de nos dirigeants.

Et avant de terminer, j’aimerais conclure sur quelques lueurs d’espoirs…

3 lueurs d’espoir au milieu des ténèbres

1ère lueur d’espoir : victoire aux Antilles

Les soignants des Antilles viennent d’obtenir un sursis. Contrairement au reste de la France, ils ne devront pas être vaccinés pour exercer, du moins pas pour le moment.

Le fort mouvement contre la vaccination obligatoire des soignants (seuls 25% soignants seraient vaccinés) a forcé nos autorités à faire machine arrière[13].

Cela montre que le gouvernement est sous pression, et ne peut pas risquer de vider les hôpitaux de leur personnel.

2ème lueur d’espoir : ces pays qui montrent l’exemple

L’Angleterre a renoncé à mettre en place un pass sanitaire.

Le secrétaire d’état à la santé, Sajid Javid, s’est exprimé dimanche sur la BBC : « Je n’ai jamais aimé l’idée de dire aux gens de montrer leurs papiers (…) pour faire ce qui est simplement une activité courante. »[14]

Le gouvernement britannique avait pourtant l’intention d’imposer un passeport vaccinal à sa population. Mais il a fini par abandonner le projet face à la pression des professionnels du secteur de la nuit et de nombreux députés.

Le comité vaccinal britannique, prudent, a aussi décidé de ne pas recommander la vaccination aux 12-15 ans, contrairement à la France et à d’autres pays d’Europe[15].

Pour rappel, l’Angleterre avait déjà supprimé les règles de distanciation sociale et l’obligation de port du masque courant juillet[16].

Depuis vendredi dernier, le Danemark a lui aussi levé toutes les restrictions liées au covid. Pas de vaccination obligatoire, pas de masques, pas de pass sanitaire, y compris dans les boîtes de nuit.

Là-bas, la vie semble avoir repris son cours.

Pourtant, le taux de vaccination est sensiblement le même qu’en France, avec 76 % de la population ayant reçu sa première dose, contre 73 % en France[17].

3ème lueur d’espoir : des mesures de détox pour les personnes vaccinées

Beaucoup de personnes se sont fait vacciner, soit par choix personnel, soit pour continuer à travailler et avoir une vie sociale.

Toutes ces personnes n’ont reçu aucun conseil pour tenter de limiter, autant que possible, les risques d’effets secondaires de la vaccination.

C’est dommage, car il existe des solutions validées par la science pour nettoyer votre organisme des adjuvants présents dans les vaccins (même si vous vous êtes fait  vacciner il y a plusieurs mois).

J’ai donc décidé d’agir. J’ai invité un scientifique spécialisé dans cette démarche pour vous parler des techniques de détoxification vaccinale, Amin Gasmi.

Amin Gasmi est chercheur en nutrition clinique et physiologiste. Il a publié pas moins de 7 études scientifiques sur le covid.

Demain soir à 20h30, il partagera ses conseils pour mieux tolérer les vaccins lors d’une grande conférence en ligne.

Si vous ou certains de vos proches sont vaccinés (ou prévoient de le faire), je vous conseille de vous inscrire à cette conférence gratuite en cliquant ici.

Amicalement,

Florent Cavaler

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