L’illustre Corneille aurait appelé ça un double « soufflet »…
Après de nombreux et vains efforts diplomatiques, la prochaine réunion des BRICS (groupe de 5 pays rassemblant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) qui se tiendra à Johannesburg du 22 au 24 août se fera, mais… sans Macron ! Sachant que les BRICS représentent 41 % de la population mondiale (3,2 Mds d’habitants), on mesure la rage de Jupiter, ravalé au rang d’un petit télégraphiste éconduit…
Il pensait pouvoir se rattraper de cet échec cuisant par la visite du Pape en septembre, mais le Saint-Père vient de préciser qu’il ne venait pas en France, mais… à Marseille ! Connaissant le Pontife, on sent bien que pour lui, comme pour tant d’autres, Marseille n’est plus une grande métropole française mais… la 1ère ville maghrébine d’Europe !
Ce qui a inspiré ces quelques lignes à notre ami Alexis Céron…
MLS
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Le pape François a de nouveau expliqué ce dimanche 6 août que son déplacement en septembre dans la deuxième grande ville française n’aurait pas valeur de visite d’État mais serait consacré à la question migratoire.
Une nuance de taille…
On aurait tant espéré avoir mal compris. L’espérance, toutefois est une vertu théologale tandis que la bêtise semble être une verrue pontificale (surtout quand, paré du titre de « souverain pontife », un individu prétendant faire l’ange fait le jeu de la Bête).
Que les chrétiens du monde entier implorent la bonne Mère d’accompagner celui qu’on appelle « le pape François » afin qu’en pape, il enseigne et baptise les nations – à commencer par la France – au lieu d’encourager les marchands du temple à y faire commerce de drogue, de Coran, d’armes blanches ou automatiques et de Bara basseries diverses.
Le petit jeu auquel se livre le suspect ne relève ni de la vérité, ni de la charité, bien qu’il prétende agir au nom de l’une et de l’autre.
En résumé, l’espérance est une vertu théologale ; le Saint-Esprit est indissociable du Père et du Fils et, dans l’essence des choses, nous sommes loin d’être sans plomb.
On aurait toutefois pu espérer que le souverain pontife fût épargné par la défaite de l’intelligence, qui caractérise un présent assez imparfait et laisse présager un futur plus qu’incertain.
Le pape François, pour sa part, et bien qu’il s’en mêle et s’y emmêle, n’a pas compris, semble-t-il, que la question migratoire est AUSSI une question religieuse. Il s’y engage en… politique. C’est du moins ce que l’on est en droit de penser quand de son propre aveu il entend consacrer un déplacement à ce qu’il appelle une « QUESTION ».
Sans doute n’a-t-il pas compris non plus – comme d’autres avant lui – que la disparition régulière et progressive de la religion catholique en Occident relève AUSSI de la question religieuse.
Ça aussi, c’est une preuve de la défaite de l’intelligence. Or il ne manque pas de candidats pour faire les anges : la gauche plurielle les multiplie même à l’infini…
Alexis Céron
Admin