En passant par la portière

En passant par la portière
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C’est certainement le premier chant para car le cimetière de Maison-Blanche à Baraki près d’Alger était l’endroit où la 602e Compagnie d’Infanterie de l’Air, ancêtre du 1er RCP, enterrait ses morts. Elle y tint garnison à partir de 1937.
Il se chante sur un air à la mode qui est celui d’un chant crée pour le cinéma en 1936. Les paroles sont de Jacques Séverac et la musique a été composée par Maurice Naggiar et Lucien Viard. Son titre d’origine est Le chant des réprouvés, et les auteurs en font une marche rude. C’est le chant du film du même nom réalisé par Jacques Séverac.
1. Il est là-bas en Algérie
Un régiment dont les soldats, oui les soldats,
À chaque instant risquent leur vie,
Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi !
Pour faire partie de cette élite,
Il faut bien être un peu cinglé, un peu cinglé,
Il faut surtout pas se faire de bile,
Savoir bien boire et bien sauter, et bien sauter !Refrain
Et après tout, qu’est-ce-que ça fout et on s’en fout la la la la
En passant par la portière,
Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi,
Qu’un jour il pourrait se faire
Malgré toi, oui malgré toi la la la
Qu’après une chute libre………. un rajout, merci Brigitte pour l’oeil de l’ancien!
Tu auras cessé de vivre
Entorché dans l’atmosphère
Tu tomberas comme une pierre.

2. J’ai vu mourir un pauvre gosse
À peine âgé de dix-huit ans, de dix-huit ans,
Son pépin s’était mis en torche
Il est mort en criant maman, criant maman,
Je lui ai fermé les paupières
Recueilli son dernier soupir, dernier soupir
Et j’ai écrit à sa pauvre mère
Comme un para savait mourir, savait mourir !

3. Et comme on a jamais eu de veine,
Un jour l’pépin s’ouvrira pas, s’ouvrira pas.
Sur cette putain d’terre africaine,
A cent à l’heure tu t’écraseras, tu t’écraseras.
On ramassera tes cotellettes,
Dans un grand sac à effets chauds, à effets chauds.
On dira saperlipopette,
Ce gazier la n’a pas eu de pot, n’a pas eu de pot.

4. On te mettra entre quatre planches,
Entortillé dans ton pépin, dans ton pépin.
Au cimetière de Maison-Blanche,
T’auras la gueule de tes copains, de tes copains;
T’auras les honneurs militaires,
Et l’on mettra sur ton tombeau, sur ton tombeau,
La croix de guerre réglementaire,
Et ce jour sera le plus beau, oui le plus beau.

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