Sambre Meuse

Sambre Meuse
Print Friendly, PDF & Email
Le Régiment de Sambre-et-Meuse est un chant patriotique français composé en 1870 par Robert Planquette et arrangé en marche militaire par François-Joseph Rauski. Les paroles sont de Paul Cézano; selon Eugène Baillet, c’est le pseudonyme de Guy de Binos, un poète Parnassien.

Paroles

1er couplet
Tous ces fiers enfants de la Gaule
Allaient sans trêve et sans repos
Avec leur fusil sur l’épaule
Courage au cœur et sac au dos.
La gloire était leur nourriture
Ils étaient sans pain, sans souliers
La nuit, ils couchaient sur la dure
Avec leur sac pour oreiller.

Refrain : Le régiment de Sambre et Meuse
Marchait toujours au cri de « Liberté »
Perçant la route glorieuse
Qui l’a conduit à l’immortalité.

Second couplet
Pour nous battre, ils étaient cent mille
Et à leur tête, ils avaient des rois.
Le général, vieillard débile,
Faiblit pour la première fois,
Voyant certaine la défaite,
Il réunit tous ses soldats.
Puis il fit battre la retraite
Mais eux ne l’écoutèrent pas.

(Refrain)

Troisième couplet
Le choc fut semblable à la foudre
Ce fut un combat de géants
Ivres de gloire, ivres de poudre,
Pour mourir, ils serraient les rangs
Le régiment, sous la mitraille
Était assailli de partout
Pourtant, la vivante muraille
Impassible, tenait debout

(Refrain)

Quatrième couplet
Le nombre eut raison du courage
Un soldat restait le dernier
Il se défendit avec rage
Mais bientôt fut fait prisonnier
En voyant ce héros farouche
L’ennemi pleura sur son sort
Le héros prit une cartouche
Jura puis se donna la mort

Le Régiment de Sambre et Meuse
Reçut la mort au cri de «Liberté»
Mais son histoire glorieuse
Lui donne droit à l’immortalité.

Version de de Christophe Taschereau

1er couplet

En pensant aux exploits des ancêtres
À nos grognards, à nos poilus (Poilus)
Le Canada tout entier peut-être
Veut que nous prouvions nos vertus.
Mais nous partirons du pied gauche,
Vers le devoir qui nous attend,
Et si la mitraille nous fauche,
Nous lui répondrons en chantant:

Refrain
Le Régiment de la Chaudière
Marche toujours au cri de liberté
Cherchant la route d’une âme fière.
Qui conduira à l’immortalité

2e couplet
En marchant dans chaque colonie,
Où l’on chante ce beau refrain
C’est comme un écho de la Patrie
Qui nous suit le long du chemin.
Le soir sous un rayon de lune,
Un canadien rêvant d’amour
Le siffle en pensant à sa brune
Pour laquelle il compte les jours.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*