Lentement, mais irrémédiablement, depuis la fin du XX° siècle, les clivages politiques ont changé.
L’affaire de l’Ocean Viking (la déroute devrait-on dire), éclaire mieux l’évolution des courants politiques, qui se résume finalement à un double problème économique et démographique.
Il y a une vieille Europe, industrieuse, développée, imprégnée de morale chrétienne, même si la pratique religieuse s’est considérablement réduite mais qui reste vivante dans l’inconscient collectif.
Il y a en face une Afrique économiquement faible qui, après avoir rejeté ses colonisateurs à la fin du XX° siècle, est majoritairement retombée dans le sous-développement économique dont elle a peine à sortir, avec un taux d’accroissement démographique désormais explosif. Or un pays, pour se développer doit maîtriser sa démographie et développer ses classes moyennes.
Les flux migratoires massifs sud-nord sont donc inévitables, et peut-être désormais irrémédiables.
La question se pose de la façon suivante : d’un côté le courant patriote (l’adversaire le nomme « fasciste » ou « d’extrême droite ») qui veut désespérément protéger et sauvegarder le patrimoine français, européen, occidental ; et de l’autre le courant mondialiste, fourre-tout, regroupant gauche, extrême gauche, droite molle, anarchistes, bobos et wokistes, qui soutient évidemment l’immigration massive, jouant sur les émotions bon marché la main sur le coeur (à coup de moraline, comme dirait l’excellent Jean Messiha). Le tout favorisé par les règlementations européennes aberrantes, le laxisme judiciaire et la faillite prochaine de l’Etat.
L’immigration massive non régulée, qui va bientôt déferler en un torrent non maitrisable, est aujourd’hui à juste titre refusée par le courant patriote qui, sur ce sujet précis, regroupe désormais une majorité absolue de Français.
Le courant mondialiste veut au contraire laisser les vannes grandes ouvertes, et même les ouvrir plus encore, si c’était possible…
Pour quelles raisons ? Il y a les prétextes, moraux et juridiques, qui ne trompent plus personne, et la réalité objective : la submersion et la dilution de la France.
Cette attitude se combine avec la destruction de l’école, de la morale, de l’éducation, de la langue française, de notre histoire, et même peut-être de la nature humaine…
Tout ce qui peut contribuer à saper les fondements de notre culture est bon à prendre. Mélenchon est le meilleur exemple de cette opportunisme internationaliste destructeur anti-France.
Le conflit ouvert avec l’islam (qui n’est pas seulement une religion, mais une dictature impérialiste morale et politique) faisant le reste.
Au plus haut niveau de l’Etat, tout est organisé pour accélérer cette déchéance. Le chef de l’Etat dénonce la France pour « crimes contre l’humanité » en Algérie (2017), le ministre de l’Education se répand aux USA en insinuant qu’elle est un pays raciste, le ministre de l’Intérieur laisse filer délinquance et criminalité, largement aidé par la complicité du Garde des Sceaux, sans doute l’un des plus hostiles à notre pays avec en son temps Taubira.
En face, il nous reste cette France éternelle qui cherche à submerger de ce fatras de trahisons et de mensonges, refusant d’être emportée par l’Histoire. L’invasion qui ne fait que commencer sera difficilement contenue, si elle peut encore l’être.
Loin du sursaut nécessaire, ce dernier quinquennat de Macron nous entraîne vers les abysses de la destruction physique et morale d’un pays qui figura naguère comme l’une des plus grandes nations.
Sauf événement exceptionnel, toujours possible, la France se meurt, dans l’indifférence et l’aveuglement d’une partie de son peuple.
L’élection présidentielle de 2022 n’a pas permis aux patriotes de reprendre en mains leur destin.
Pourra-t-elle survivre ? A l’exception des élus RN et de quelques personnalités éparses, regardez ce qu’est devenue notre « Assemblée Nationale » : un repaire de brutes et de voyous incultes et hostiles à la France. De sombres crapules qu’il faut sortir du Palais Bourbon, pour y faire entrer une grande vague patriote, dans l’unité retrouvée, non pas d’une hypothétique « Droite » mais dans un grand mouvement unifié pour la Reconquête de notre Patrie.
Pas de « programme » comme au cirque, mais un « projet », un seul : la survie et le redressement de la France. Comme sut le faire à 2 reprises le général de Gaulle, en 1940 et en 1958 (*). Les détails viendront de surcroit en fonction de ce noble dessein.
Vive la république, et surtout VIVE LA FRANCE !
Marc Le Stahler
Le gros problème est …que le courant mondialiste a toutes les manettes en mains , nous n avons que les mots et notre volonté pour ” essayer” de faire changer les choses . Dans ces conditions , il nous faudra beaucoup ,beaucoup de temps , et nous n avons plus de temps à perdre , le risque est trop grand .